Bonjour tout le monde !

Aujourd’hui à la caserne de Bibenville, nos amis les sapeurs-pompiers ont décidé de remonter le temps en présentant quelques véhicules anciens qui ont fait la fierté de leurs ainés…

C’est le capitaine Haufeut qui a organisé cette manifestation amicale.

Le temps de mettre en place les ancêtres…

Le maire de Bibenville y va de son petit discours…

On peut admirer des véhicules de l’entre-deux guerres :

Deux Citroën et un camion Russe :

Les années 50 et 60 sont bien représentées avec des camions, des camionnettes et des véhicules légers...

Des Citroën :

Des Renault :

Un Simca et un Berliet :

Des Peugeot d’il y a une trentaine d’années :

Et pour terminer, le commandant est très fier de montrer aux Bibenvillois la flotte actuelle dont il a la responsabilité :

 Bonjour tout le monde ! 

Aujourd'hui, dans les rues de Bibenville…

La petite Antoinette court vers son grand-père…

- Ca y est !... Ils arrivent !... 
Pépé, ils sont revenus ! 

 
Mais qui donc est revenu ? 
Les malades ? 
Mathilde ? 
Fantômas ? 

...Qui est revenu, donc ???

Le père Mathieu, Sylvette, une bonne partie de leur famille et de leurs employés de ferme sont de retour du Salon de l’Agriculture à Paris, où ils tenaient un stand d’exposition.

- Mais vous n’arrivez que maintenant ? C’est fini depuis plusieurs jours, le Salon de l’Agriculture !

- Bah ! Tu crois qu’on a pris l’autoroute avec les tracteurs ? Tu sais à combien il monte le Massey-Fergusson, Pépé ?
Et puis les fifilles, faut pas trop les bousculer, sinon leur lait va tourner !

- Les fifilles ? La Mauricette, la Josiane et la Monique ?

- Mais non… Vachkiri, Marguerite et Clarabelle, nos vaches !

- Bon alors Mathieu, c’était comment, Paris ?

- Oh la la ! C’est plein de Parisiens !
Ils sont tous fous, là-bas…
Je ne sais même pas s’ils ont apprécié de voir nos bêtes et nos tracteurs ! Ils sont blasés…

- Regarde, j’ai ramené un souvenir de Paris !...
C’est pour mettre devant la grange.

- Ah oui mais ça, ça ne va pas être possible, Benoît !
On ne peut pas prendre un lampadaire, comme ça !
En plus celui-là, il signale l’entrée d’une bouche de métro…

- Mais je l’ai échangé contre 6 poulets à un gars… Même qu’il disait qu’il était de la… je ne sais plus quoi, la RTAP, TRAP, PRAT, RAPT ?

- La RATP ?

- Oui voilà, c’est ça !

Nous sommes en 1965.

Encore une journée bien ordinaire à Bibenville :

Le Grand Hôtel des Voyageurs reçoit son lot de nouveaux arrivants...

- Oh la la, tous ces touristes, Josiane !

Ils me mettent des traces de pas partout...

Heureusement, le patron, il m'a acheté un aspirateur...

- Et bien moi, Monique, je reste fidèle à mon balai !

Comme tous les jours, les habitués sont à la terrasse du Café du Coin...

Les commerçants du marché commencent à remballer.... 

Bref, une journée tranquille et ordinaire...

Quoique...

...Quel est donc ce convoi exceptionnel en plein centre-ville, annoncé par cette voiture ???

Le point de chute de la DS de Fantômas, c'est le Garage Moderne !

En effet, un tirage  au sort a eu lieu parmi les garages Citroën qui s'étaient portés candidat à l'exposition de la fameuse voiture volante, à l'occasion du deuxième volet de la série mettant en scène Jean Marais et Louis de Funès...

Et c'est la concession de Bibenville qui a gagné, et a donc eu le privilège de présenter la DS !

Les derniers préparatifs : on pose des affiches du film...

Il s'agit maintenant d'installer la voiture...

Première phase : réussie, la DS est descendue du plateau.

Mais voici qu'arrive un piédestal sur lequel il va falloir poser la voiture, qui sera bien plus mise en valeur... dans les airs !

Mais l'affaire n'est pas simple, et André, le patron du garage, a fait appel à ses amis et voisins les pompiers, ainsi qu'au père Mathieu...

Et même à l'agent Renault de la commune voisine, pour une dépanneuse supplémentaire !

Tout devrait être en place pour la cérémonie de cet après-midi !